• Kim Hyun Joong 200*320
    Merci de pensez à créditer les créations si jamais vous souhaitez les prendre ♥.


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  • AVATARS
    Dernière MAJ ; 23/05/2012

    Avatars Féminines
    <quote>Avatars Masculins
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    </quote>


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  • Il pleut en cette triste journée d’octobre, les feuilles des arbres tombent doucement l’une après l’autre sous le poids de l’eau, les poussant à terre. Le parc dans lequel je suis est totalement vide, les couples d’amoureux qui le parcourre normalement semblent s’être réfugiés dans un cinéma ou dans un salon de thé. Je suis donc seule dans cet immense parc, admirant le triste paysage dont les couleurs si vives normalement en été, semblent avoir tournées aux tons bien plus sinistres. Aujourd’hui, nous sommes Dimanche et pour la énième fois, j’ai oublié mon parapluie. Je sens que je suis trempée jusqu’aux os mais rien n’y fais je ne bouge pas, je reste là à admirer ce grand chêne qui est juste devant moi. Quel âge a-t-il au juste 300 ? 500 ans ? Voir plus. Je suis là à admirer cet élément de la nature lorsque je ne sens plus l’eau tomber sur moi.
    Nonchalamment je lève la tête et voit une toile de parapluie. Voila donc la raison. Je sens une main se poser sur mon épaule et une voix me murmurer à l’oreille.
    - Eugénie, qu’est ce que tu fais ici, seule et surtout sans parapluie ?
    Je connais cette voix, cette douce voix qui à chaque fois me rend folle de joie. Je souris à sa remarque et je me retourne vers lui et lui répond.
    - Eh bien j’admirais ce magnifique chêne ! dis je en lui montrant l’arbre en question, et pour le parapluie, j’ai seulement oublié de le prendre, finis-je dans un sourire.
    Il ri doucement face à mon inconscience et avant qu’il ne puisse demander autre chose, je lui demande à mon tour :
    - Je présume que tu es sur le chemin pour voir ma sœur, non ?
    Il acquiesce de la tête doucement, nous plongeant dans un silence pesant. Je détourne la tête et regarde de nouveau le paysage en murmurant :
    - Ce paysage est tellement beau et tellement triste à la fois. Je ne sais pour quelles raisons mais je l’aime, quand il est vide comme aujourd’hui ! C’est uniquement en ses jours de pluie qu’il y a cette triste atmosphère.
    Je sens son regard sur moi, il observe chacune de mes expressions. Je ferme les yeux pour empêcher mes larmes de venir et je me retourne vers lui en souriant.
    - Tu devrais y aller, personnellement je reste un peu ici, ça vous permettra de vous retrouvez un peu seul, toi et elle.Il sourit tendrement et me tend son parapluie en disant.
    - Comme tu veux, mais prend au moins mon parapluie sinon tu vas attraper la crève.
    Je le remercie et nos doigts se frôlent par inadvertance lorsque je prends le parapluie. Je rougis malgré moi à ce contact et je fais en sorte de reprendre rapidement mes esprits lorsqu’il me murmure.
    - Va quand même dans un lieu chaud, Eugénie, tu es trempée et tu as la peau aussi froide qu’un glaçon.
    Je le regarde en souriant et je lui réponds.
    - Merci de t’inquiéter Chris, de toute façon je vais aller voir une amie. Toi tu devrais y aller, sinon Jennifer va te faire une scène !
    Il démoralise sous mon regard moqueur et me tape gentiment à la tête pour que j’arrête de me moquer de lui avant de partir en courant pour éviter de prendre le moins d’eau possible. A l’allure où il va, il ne sera sûrement pas trop trempé en arrivant chez moi. Je le regarde s’éloigner rapidement et je ne peux empêcher mes larmes de couler. Je l’aime à un point inimaginable, il est le portrait de l’homme de mes rêves seulement je ne devrai pas l’aimer. Je ne devrai pas aimer ses cheveux blonds qui lui arrive à la nuque, ni ses yeux si vert, où je m’y voit comme dans un miroir, de ses lèvres si charmeuses que je voudrai goûter, de son corps si musclé de joueur de football et surtout de ses grandes mains qui semble pouvoir enlacer avec tant de tendresse tout le corps d’une femme. L’aimer est devenue pour moi, mon enfer et à la fois mon paradis. J’aime ses petits moments comme celui-ci où je suis avec lui, seulement avec lui. J’aime ses petites gestes d’attention même s’il ne les fait que par obligation. Je m’empêche de penser qu’il est aussi gentil et doux avec moi, seulement parce que c’est le fiancé de ma sœur. Oui je suis follement amoureuse de mon futur beau-frère depuis la première fois. Bien avant ma sœur. Bien avant qu’elle ne le connaisse. Il est le capitaine dans le club où joue mon meilleur ami, Johan. Etant donné que j’étais toujours coulé aux basques de Johan, j’avais tissé des liens avec tous les joueurs y compris lui. Il se montrait toujours poli et adorable avec moi, on avait beaucoup de point commun et j’étais sur le point de lui déclarer mes sentiments lorsqu’il m’avoua qu’il connaissait ma sœur de vue et qu’il en était amoureux. Ce jour là, j’ai cru que j’allais mourir, d’ailleurs j’ai eu beaucoup de mal à cacher ma peine mais avec difficultés, j’avais quand même réussi et je lui avais souri en lui disant.
    - Eh bien, au prochain match, je ferai en sorte que vous vous rencontrez !
    C’était sûrement la réponse qu’il espérait et la semaine suivante, je lui présentais Jennifer. Depuis ce fameux jour, ils sortent ensemble et cela dure depuis plus de 4 ans. Moi de mon côté, je fais mon maximum pour ne pas montrer ma peine envers ma sœur à chaque fois qu’elle le mentionne dans une conversation, je fais en sorte qu’on ne voit pas ma jalousie lorsqu’il l’enlace pour l’embrasser, ni mes sentiments lorsqu’il a envers moi des gestes aussi attentionnés. Mon cœur est lourd et triste tel ce paysage qui est sous mes yeux. Je referme le parapluie et je ressens l’eau tombée de nouveau sur mon corps se mélangeant avec mes larmes. L’eau glacée de l’automne semble vouloir me consoler alors que mes larmes se mélangent à ses gouttes d’eau tombée du ciel. Au milieu de ce parc désert je me laisse allé à mes tristes pensés qui habitent mon corps depuis plus de quatre ans.
    Lorsque je rentre, deux heures plus tard, je les retrouve louvés l’un contre l’autre sur le canapé du salon. Malgré moi j’éternue et tous deux se retournent vers moi. Ma sœur se fâche car je suis de nouveau trempé alors que je tiens dans mes mains le parapluie de Chris. Je le remercie de nouveau et sans faire attention aux remarques de ma sœur, je monte à l’étage prendre un bain. Je sais qu’elle est encore en train de se plaindre de mon inconscience mais je m’en fous. J’aime la pluie, j’aime sentir le contact de l’eau sur moi. Après m’être déshabillée je passe sous le jet d’eau chaude et je savoure avec joie le contact de l’eau chaude sur mon corps glacé. Après ma douche je m’enferme dans ma chambre et je m’allonge sur mon grand lit d’où je regarde la décoration. Ma chambre est assez simple, les murs sont de couleur saumon où on y trouve différents cadres avec des photos de famille, d’amis, etc…D’innombrables souvenirs y sont accrochés. Mon regard se pose sur une photo prise un jour de compétition, j’y souris de toutes mes dents, tellement j’étais aussi heureuse qu’eux quand ils ont gagnés. Alors que je me lève pour prendre le cadre dans mes mains, j’entends quelqu’un frapper. C’est Chris, je le prie d’entrer et il me dit sur un doux ton de reproche.
    - Je vois que mon parapluie ne t’a pas servi à grande chose !
    - Je suis désolée, Chris !
    Dis je sans le penser vraiment.
    Il s’assit sur mon lit et je me retrouve dos à lui alors que mon regard se porte encore sur cette photo.
    - Eugénie tu as changé ! Me dit-il.
    - Comment ça ? Je demande un peu troublée.
    Il se lève et vient à ma hauteur.
    - Tu ne ris plus comme avant, comme sur cette photo, dit il en prenant dans ses mains le cadre que je regardais. Qu’est il arrivé à cette Eugénie si pleine de vie que tu étais ? Sincèrement je me pose la question ! Ca fait même longtemps que tu ne viens plus aux matchs, ni aux entraînement !
    A quoi ça servirait à part à me rendre encore plus jalouse de ma sœur. A quoi ça servirait que je vienne alors que tu as déjà quelqu’un à tes côtés. Ce sont les mots que j’aimerai tellement lui dire mais je ne peux pas, je ne dois pas. Je regarde la photo sans rien dire et il ajoute.
    - Tu sais aujourd’hui n’est pas la première fois que je te vois dans ce parc en un jour de pluie. A chaque fois tu es remplie tellement de mélancolie que ça me fait du mal de te voir dans cet état.
    Je souris et le regarde en disant.
    - Pourtant je ne suis pas mélancolique, je vais très bien je te rassure. Ma vie est PARFAITE !
    Mon sourire se transforme en rire nerveux. Tous ce que je dis sonne tellement faux en moi que s’en est pathétique. Il me regarde sans rien dire pendant que j’essaye de cacher mon trouble.
    - En réalité j’adore la pluie, j’adore sentir le contact des gouttes d’eau avec ma peau, c’est une belle sensation. Alors ne t’inquiète pas, je vais très bien…je souris toujours autant qu’avant je t’assure. Et si je ne viens plus aux matchs c’est que j’ai d’autres choses à faire la plupart du temps, mais promis lorsque j’aurai du temps je reviendrai vous supporter.
    - Puis-je croire à ce mensonge ? Me demande-t-il sur un ton froid. Comme tout à l’heure tu m’as dis que t’allais chez une amie mais en fin de compte tu es resté sous la pluie.
    - Je n’ai pas de compte à te rendre, Chris ! J’ajoute sur le même ton que lui.
    Si je suis devenue ainsi c’est de sa faute. Alors qu’il n’essaye pas de me comprendre.
    - Tu ne comprends pas que je m’inquiète pour toi ! Me hurle-t-il en me prenant par le bras auquel je m’en dégage en lui répondant froidement.
    - Eh bien, tu ne devrais pas, je ne suis rien pour toi alors occupes-toi plutôt de ma sœur.
    - Je m’inquiète pour toi en tant qu’ami, Eugénie !
    - Mon œil ouais, tu t’es servi de moi pour rencontre Jennifer, non ? Oses dire le contraire, Chris ! Tu savais depuis le début que j’étais sa sœur, et tu t’es seulement rapprochée de moi pour avoir la chance de la rencontrer, sans te préoccuper de se que je pouvais ressentir alors ne viens pas me dire que tu t’inquiètes pour moi, maintenant !
    Mes larmes coulent sur mes joues alors que je sens son regard troublé avant de baiser la tête et de m’avouer.
    - Oui tu as raison, maintenant que tu le dis j’ai vraiment fais ça…Tu as parfaitement raison de me dire ça…mais c’était au début ! Lorsque j’ai appris à te connaître, je n’ai plus vu les choses de la même façon. Les longues conversations étaient sincères, je ne t’ai jamais menti en aucune façon…même si au fond j’espérai pouvoir rencontrer Jennifer. Eugénie tu es pour moi une amie très précieuse, je te le jures et te voir pleurer me fend le cœur surtout si c’est de ma faute.
    Je lève mon regard vers lui et d’un seul coup je sens ses bras m’entourer alors qu’il me demande pardon du passé. Je pleure contre sa poitrine alors que ses doux bras essayent de me consoler. J’aimerai tellement pouvoir le détester pour ne plus ressentir cette douleur au fond de mon cœur. Si seulement il savait que mes larmes ne viennent pas uniquement de cette histoire mais plutôt de tous ses sentiments que je ressens envers lui. Qu’il sache que je ne le vois pas comme un ami mais plutôt comme un homme avec qui j’ai envie de partager ma vie.
    - Hé, Eugénie le cours est fini, me dit Johan alors qu’il pli ses affaires.
    J’étais de nouveau dans mes pensés comme habituellement à chaque fois qu’il se passe quelque chose avec Chris. Je me lève et range mes affaires avant de me diriger avec Johan vers la sortie de l’amphithéâtre.
    - Qu’est ce qui se passe encore ? Me demande-t-il alors que je semble de nouveau parti pour une autre planète. Je le regarde un peu dans la lune et il ajoute.
    -Que t’as fais Chris cette fois ci ?
    Il connaît mes sentiments pour lui, d’ailleurs selon lui ma sœur et Chris sont aveugles de ne pas les voir…il les soupçonne même de faire tout pour ne pas les voir…qui sait !
    - Rien, seulement je dois me débarrasser de mes sentiments pour lui, j’en ai marre de souffrir de la sorte…D’espérer pouvoir un jour être dans ses bras, de l’embrasser. C’est la seule chose qui me reste à faire, je dois l’oublier mais comment ? Comment vais-je pouvoir réussir alors que ça fait cinq ans que j’en suis amoureuse à en crever ?
    - Trouves-toi un mec, alors ?
    Je m’arrête de marcher et je me retourne vers lui étonnée.
    - Ben quoi ? Si tu veux l’oublier trouves-toi un mec et fais en sorte d’en tomber amoureuse !
    - Ah oui et qui par exemple ?

    - Je n’en sais rien, dans cette université il a bien quelques mecs qui veulent sortir avec toi ! Mais si tu n’avais pas toujours Mr Chris dans la tête peut être que tu l’aurais remarqué ! Tiens en y pensant Mike nous parle souvent de toi lorsqu’on est dans les vestiaires ! Pourquoi ne sortirais-tu pas avec lui pour oublier Chris ?
    - Mais ?
    - Mais quoi ? Ce n’est pas toi qui veux oublier Chris ?
    - Si mais ?
    - Il n’y a pas de mais, pour oublier rien ne faut une nouvelle relation. Je ne te dis pas de l’embrasser dès le premier rendez-vous mais tu verras, penser à autre chose te fera que du grand bien !
    - Tu n’as peut être pas tort !

    Il n’a pas tout à fait tort, Mike est vraiment un garçon adorable, il me fait rire et me change réellement les idées. Cela fait depuis deux semaines qu’on sort pseudoment ensemble et je n’ai pas à me plaindre. Aujourd’hui sera la troisième fois qu’on passera la soirée ensemble. Alors que je viens à peine de finir de me préparer, j’entends la sonnerie. Pensant que c’est Mike je descends et j’ouvre la porte avec un grand sourire, lorsque je me retrouve face à Chris étonné de me voir aussi enthousiaste. Ma bonne humeur vient de retomber et je m’efface pour le faire rentrer lorsqu’il me demande.
    - Tu sors ce soir, je présume ?
    - Oui je sors avec Mike.
    - Vous, vous êtes beaucoup rapprochés tous les deux, non ?
    - En effet !
    Dis-je sans rien ajouter alors que je remonte à l’étage.
    - Eugénie, tu m’en veux toujours ou quoi ?
    Je m’arrête et me retourne vers lui en répondant d’un ton las :
    - Non je ne t’en veux pas, Chris !
    Son regard s’ancre au mien et je me vois m’y reflétais alors que mon cœur bat violemment dans ma poitrine. Je croyais pouvoir m’en débarrasser mais c’est impossible, tant que je l’aurai toujours en face de moi. Alors s’il te plait Chris cesse de me regarder avec cette expression. Je t’en supplie. Je le vois me rejoindre et m’embrasse sur la joue en disant doucement :
    - J’espère que cette fois ci, ce n’est pas un mensonge !
    Je ferme les yeux et je respire son parfum comme pour bien m’imprimer de lui. Je suis irrécupérable. Au moment où il s’éloigne de moi pour rejoindre ma sœur dans la cuisine, j’entends la sonnerie de la porte retentir. Il en profite pour ouvrir alors que je reste figée sur les marches de l’escalier. Je vois Mike apparaître dans le cadre de la porte mais tout ça me semble comme si je n’étais pas là. Il m’appelle plusieurs fois et je finis cependant par réagir lorsque Chris me prend la main pour me faire descendre de l’escalier en disant sur un ton de plaisanterie à Mike :
    - Elle te trouvait tellement élégant qu’elle en est restée figée. Et je ne lui dirai pas le contraire, ça te change de ton maillot et de ton short.
    J’enlève rapidement ma main de celle de Chris pour éviter la rougeur de m’envahir et je prends mes affaires avant de sortir sans un mot suivit de Mike qui semble avoir compris.
    - T’es toujours amoureuse de lui, n’est ce pas ? Me demande-t-il alors que nous marchons dans les rues animées de la ville.
    Je m’arrête de marcher et je me retourne vers lui et je lui demande pardon. Ca peut sembler idiot, d’ailleurs il en rie mais je le suis sincèrement. J’aimerai tellement pouvoir ne plus l’aimer.
    - Tu sais, je le savais quand j’ai accepté de sortir avec toi Eugénie, donc ne te sens pas désolé ! Je comprends qu’il est difficile d’oublier une personne qu’on aime. Vu que je suis dans le même cas que toi ! Même pendant ses quatre dernières années, la seule fille à laquelle je pensais c’était toi ! Même si je savais que tu aimais Chris, même si c’était totalement impossible que je sorte avec toi…mais rien n’y fait c’est à toi que je pense à chaque fois. Si je te dis ça, ce n’est pas que tu te sentes mal vis-à-vis de moi, j’adore passer du temps avec toi, même si on ressemble plus à des amis sortant ensemble qu’à un couple. Donc s’il te plait, profitons de cette soirée, ok ? Finit-il avec un sourire.
    J’acquiesce avant de reprendre notre promenade. On se sépare à la fin du cinéma enfin de me retrouver un petit peu seule pour réfléchir. Je pénètre dans le parc, les feuilles des arbres sont presque toutes tombés et je referme un peu plus mon doudoune sur moi afin d’avoir moins froid. Lorsque j’arrive devant mon chêne, je lève mon regard vers celui-ci est je constate qu’il est l’un des seuls à avoir encore ses feuilles. Je souris et je vais m’asseoir sur le banc qui lui fais fasse et le regarde de nouveau. Que dois-je faire ? Que dois-je faire pour ne plus penser à lui ? Pour ne plus ressentir cet amour qui me rend dingue ? Si jamais il le découvrait que ferait-il ? Me tournerait-il le dos ? Ferait-il genre qu’il n’a rien entendu ?
    - J’en ai marre ! Dis je simplement.
    - De quoi ?
    Je me retourne vivement vers la personne qui vient de parler et je la vois. C’est Chris, il doit sûrement rentrer chez lui.
    - De rien ! Dis je en me levant.
    - Encore un mensonge ! Ajouta-t-il comme s’il en était las.
    - Crois ce que tu veux, dis je simplement en passant près de lui.
    Il m’agrippe le poignet et me force à lui faire face. Mon regard troublé rencontre celui furieux de Chris et il me hurle.
    - J’en ai marre, si tu as quelque chose à me dire, dis le bordel. J’en ai marre de me demander si tu me mens ou si tu dis la vérité. Se pourrait-il que tu ais si peu confiance en moi pour me dire ce que tu as sur le cœur ?
    - Que veux-tu que je te dise, hein ? Tu me croirais même pas, voir même tu rigolerais bien, qui sait ?
    - Tu crois sincèrement que je pourrai rire de quelque chose qui t’affecte ? Sérieusement tu me blesses là.

    Il me lâche le poignet et se détourne de moi, furieux mais surtout blessé par ma remarque cruelle. Je le sais j’ai dépassé les bornes mais que puis-je bien faire ? Mais avant même que je réfléchisse je lui hurle.
    - Chris, me croirais-tu si je te disais que je t’aime depuis le tout premier jour ? Croirais-tu que je puisse t’aimer au point de me haïr moi-même d’avoir ce genre de sentiment à ton égard ? Me croirais-tu si je te disais cela ?
    Mes larmes coulent sur mon visage alors qu’il s’est arrêté de marcher. Maintenant je crains sa réaction, je me mords les lèvres pour ne pas hurlé plus de choses, de lui en dire plus que j’en ai dit. Il semble figé comme si je lui avais donné un coup de poignard dans le cœur. Le parc est silencieux, seul nous deux respirations viennent perturber ce lieu.
    - Me crois-tu ? Chris ? Crois-tu ce que je viens de dire ?
    - Comment pourrai-je te croire Eugénie ?
    Répond-t-il après un long silence. Tu te rends compte de ce que tu es en train de dire ?
    - Tu crois que je ne le sais pas ? Tu crois que je ne sais pas que j’ai de grande chance que tu m’haïsses ? Que tu ne veuille plus rien savoir de moi ? Que tu ne veuilles plus me voir ? Oui tout ça j’en ai conscience mais peut être qu’après ça j’arriverai à t’oublier ! Peut être que je pourrai passer à autre chose !

    - Et moi dans tout ça ? Me hurle-t-il en se retournant. Tu crois quoi ? Que ça ne me touche pas ? Maintenant comment veux tu que je réagisse, Eugénie ? Tu veux quoi au juste, bordel ? Tu veux que je t’ignore ? Que je te déteste ? Que je refuse de te voir ? Où que je disparaisse de ta vie ?
    - Je ne sais pas, répondis-je simplement.
    Je ne sais plus ce que je veux, je sais qu’il ne m’aime pas vu qu’il l’est de ma sœur, je sais que je suis assez importante pour lui mais maintenant qu’est ce que bien devenir notre amitié. Nos regards se croisent, je peux voir dans le sien comme de la souffrance. Il se détourne de moi et me dit :
    - Je pense que tant qu’on n’aura pas la réponse à cette question, il faudra mieux qu’on s’évite ! Bye !
    Et avant que je ne puisse dire autre chose, il s’enfuit en courant, me laissant seule à me maudire de lui avoir dit tout ça. Finalement je pensais que tout lui dire me ferai l’oublier mais j’ai eu tort.

    Cela fais cinq mois qu’on ne s’est pas revu ! Ma sœur connaît mes sentiments pour Chris et m’en veux à mort. Je la comprends, la vie dans cette maison est vraiment infernale depuis ce fameux jour, alors le week-end je viens m’asseoir sur ce banc admirer ce chêne qui semble totalement impassible à ce qui l’entoure et je repense encore à se qui vient de se dérouler ses derniers mois. Et plus j’y pense et plus je me trouve égoïste, dans cette histoire j’y ai foutu la merde. J’ai fais du mal à Chris, du mal à ma sœur, et au final je me suis fais encore plus de mal que si je n’avais rien dit. Je sens quelque chose tombé sur mon visage, c’est une goutte d’eau. J’en reçois une autre puis une autre et je ferme les yeux pour savourer le contact. En l’espace de cinq minutes, je suis tremblée par la pluie. Ma vie ressemble à un enfer et le temps à mon état d’esprit. Ma sœur semble aller très mal ses derniers temps et refuse de me parler ni même me regarder. Ca fait vraiment mal d’imaginer que sa propre sœur puisse nous haïr a un tel point pourtant je l’ai bien chercher. C’est pour cette raison que je me suis habituée à la situation. L’eau est glaciale je la sens s’infiltrer dans mes vêtements pour arriver à ma peau. Je sais que je devrai rentrer mais je n’ai pas envie alors je reste là, le regard vide à regarder ce vieux chêne qui est devenu avec le temps mon complice malgré lui.
    - Tu comptes rester longtemps comme ça sous la pluie ? Me demande une voix que je connais par cœur.
    Je détourne le regard du chêne pour le pousser sur lui. Il est toujours aussi beau et il me regarde avec mélancolie.
    - J’étais sûr que tu serais là…comme toujours en temps de pluie tu adores te réfugier ici, non ?
    Je tourne mon regard vers le ciel et répond.
    - La pluie me console et masque mes larmes, c’est pour ça que je viens ici. Si j’aime cet endroit c’est parce que c’est le seul endroit où j’ai ma petite place.
    Il vint à ma hauteur et me couvre de son parapluie.
    - Eugénie ?
    - Hum…
    répondis je en regardant mes mains congelés par le froid et l’eau glacée.
    - Je ne sais pas Jennifer te l’a dis mais nous avons rompus !
    - Quoi !?
    Dis je me levant du banc me mettant face à lui.
    - Oui, après ta déclaration, je ne savais plus quoi faire…à chaque fois que j’étais avec Jennifer je n’arrivai pas à me sortir ça de la tête…alors pour éviter les pots cassés j’ai préféré m’éloigner de vous deux pour être plus à même de réfléchir à la situation. Et si je suis là aujourd’hui c’est pour te donner la répondre à la question que je t’avais posé !
    Son regard ne quitte pas le mien, je sens sa main caresser ma joue pendant que je frémis au contact de sa peau si chaud sur la mienne si froide. Je ferme les yeux pour savourer ce petit instant de tendresse lorsque je sens ses lèvres se poser délicatement sur les miennes. J’ouvre les yeux, surprise mais je les referment lentement pour le savourer pleinement. Sa main passe dernière ma nuque et de l’autre fait tombé son parapluie pour m’attirer contre lui. Inconsciemment ma main se pose sur son visage alors que nous partageons notre premier baiser. Lorsque nos lèvres se séparent, il est aussi trempé que moi et me murmure.
    - Je t’aime Eugénie…Je sais désormais que mes sentiments envers toi, n’étaient pas purement amicaux. Ses derniers mois je me posais réellement la question, laquelle de vous deux, j’aimais le plus, celle pour qui je ferai tout au monde pour la voir heureuse. Et plus je me posais cette question plus ton image me hantais ! Mais peut être que pour toi, je ne suis plus…
    - Chut ! Dis je en posa mon index sur sa bouche. Pour moi tu es toujours celui que j’ai envie d’avoir à mes côtés. Je t’aime Chris depuis le premier jour et rien n’a changé, je t’aime toujours autant.
    Il caresse tendrement mon visage et vient de nouveau embrasser mes lèves ou viennent se mêler sur nous deux, nous larmes de joie et les gouttes d’eau.

    FIN

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